Les Bourses de l’Espoir : retours d’expérience de bénévoles et de lauréat.e.s
Viviane est notre bénévole du jour :
- Comment avez-vous connu la Fondation de Lille :
En octobre 2015, à quelques mois de la retraite, j’ai sollicité mon employeur, une banque de la place lilloise, pour une mise en relation avec l’une de ses associations ou fondation partenaires tournées vers des actions à caractère éducatif, économique et/ou social. C’est ainsi que la Fondation de Lille m’a été présentée.
- Pourquoi avoir souhaité vous engager pour l’action des Bourses de l’Espoir ?
C’est une action à laquelle j’adhère totalement. Donner « le petit coup de pouce » à un.e lauréat.e motivé.e pour finaliser son projet d’études et/ou de formation, c’est la promesse d’une entrée plus aisée dans le monde du travail.
- Quelle vision avez-vous des étudiant.e.s que vous recevez en entretien ?
J’ai reçu nombre des lauréat.e.s venant d’univers très différents, poursuivant des projets distincts. Ils ont tous avec une envie identique d’y parvenir, se donnant les moyens de réussir et pas uniquement au travers de la Bourse de l’Espoir. Des lauréat.e.s motivé.e.s et stimulant.e.s !
- Que vous apporte personnellement cet engagement auprès des jeunes ?
De l’enthousiasme !Recevoir, écouter les lauréat.e.s dans la description de leur projet d’avenir et discerner leur espoir de le réaliser me donne l’envie, chaque année, de donner de mon temps pour aider les prochain.e.s lauréat.e.s qui entament la même démarche auprès de la Fondation.
Une difficulté financière ne doit pas être un frein à la finalisation d’un projet d’études et/ou de formation mûrement conduit.Venez à la Fondation de Lille, faites lui votre demande de Bourse de l’Espoir. Et si vous, vous le voulez, ensemble nous le pourrons.
Sara est notre lauréate du jour :
- Comment avez-vous connu les Bourses de l’Espoir de la Fondation de Lille ?
J’ai connu les Bourses de l’Espoir de la Fondation de Lille grâce à un ancien lauréat qui avait pu en bénéficier il y a une petite dizaine d’années, et qui exerce aujourd’hui en tant que kinésithérapeute.
- Pour quelle(s) raison(s) avez-vous candidaté aux Bourses de l’Espoir ?
J’ai candidaté aux Bourses de l’Espoir car ma situation financière ne me permettait pas de mener à bien mes études avec sérénité.
En vérité, sans cette dernière, j’aurai du abandonner mon projet car l’aspect matériel était le défi le plus important à relever pour pouvoir m’engager dans ces études, ma motivation et mon investissement personnel ayant déjà démontré lors de stages, de tests et d’entretiens, mes capacités à réussir dans ce domaine.
- Concrètement, que vous a apporté l’obtention de cette bourse ? Vous a-t-elle été utile ?
L’obtention de la Bourse m’a aidée à financer une partie de mes études, ce qui m’a tranquillisée pour pouvoir me concentrer sur ces dernières
- Comment avez-vous vécu la procédure d’instruction de votre dossier jusqu’à l’obtention de la bourse ? (éléments demandés, entretien de motivation avec les bénévoles, cérémonie de remise des bourses…).
La situation sanitaire avait bouleversé beaucoup de choses dans la procédure, la ralentissant et repoussant les délais prévus initialement.
Malgré cela, le suivi était régulier et j’ai toujours été tenue à jour des éléments à apporter et des nouvelles dates-clés pour mon dossier. Les éléments demandés ont permis dès le dépôt du dossier de présenter ma situation, que j’ai pu ensuite détailler avec une bénévole lors de mon entretien de motivation.
- Que diriez-vous aux donateurs (particuliers et mécènes) pour qu’ils s’engagent auprès de la Fondation de Lille ?
En tout premier lieu, un immense Merci. Car la Bourse m’a permis de m’engager dans mes études, que je n’aurai tout simplement pas pu mener du tout si je ne l’avais pas obtenu.
Dans un second temps, je tiens à souligner que la générosité des donateurs ne se limite pas, pour les lauréats (en tous cas pour moi), qu’à l’aspect matériel du financement des études, mais aussi et surtout à soulager psychologiquement d’un poids réel, à lever ce qui aurait pu être un frein à l’apprentissage, accordant ainsi une sérénité indispensable pour se concentrer sur sa formation et donner, ensuite, le meilleur de soi. La crise que nous traversons depuis plus d’un an maintenant met cet aspect en exergue et souligne à quel point les étudiants en situation précaire sont touchés par le risque de ne plus pouvoir être en capacité de suivre leurs études. C’est mon cas, et la Bourse de l’Espoir, qui porte bien son nom, a été une réelle béquille me permettant de tenir le coup face aux difficultés.
- Actuellement, où en êtes-vous dans votre parcours ? (études, métier…).
Il s’agit pour moi d’une reprise d’études, me permettant d’ici l’été, je l’espère, de pouvoir créer une micro-entreprise pour exercer le métier auquel j’aspire.
- Quel est votre vœu le plus cher professionnellement parlant ?
Professionnellement parlant, j’aspire à exercer le métier pour lequel je suis faite, et dont je suis passionnée. D’abord, exercer dans un cabinet, puis à terme, devenir indépendante. Proposer un travail de qualité, c’est pour moi écouter, comprendre et décrypter pour répondre aux besoins avec la plus-value professionnelle. Et bien sûr, toujours être curieuse, car « croire qu’on sait, c’est arrêter d’apprendre ».